Les deux ! La MEL a déterminé en concertation avec les communes un grand Schéma Directeur cyclable qui fixe la perspective pour assurer la cohérence et la connexion entre les communes, elle réalise les travaux d’aménagement mais, même si elle identifie un axe, elle ne peut pas imposer un type d’aménagement dans une commune (en dehors de ce que la Loi exige). Un accord doit être trouvé avec la commune pour que cette dernière valide les aménagements proposés. Une logique de compromis se met en place.
La commune compose avec ses différents habitants. Elle doit à la fois satisfaire les automobilistes et les cyclistes (en plus des autres modes). Et bien souvent, il est nécessaire de prendre un peu aux automobilistes pour faire de la place au vélo.
Ainsi, si une commune est plus réceptive aux attentes des cyclistes, elle aura tendance à faciliter la mise en œuvre d’aménagements cyclables au détriment de la voiture. A l’inverse, si elle est moins
encline à diminuer l’offre pour les voitures, les aménagements en faveur du vélo risquent d’être moins qualitatifs. Il faut savoir que les élus sont très sensibles à ces sujets. Au plus un élu local prend conscience de l’attente de ses habitants en matière de vélo, au plus la ville tend à être favorable à développer du vélo (au détriment de la voiture lorsque cela est nécessaire).